OumZaïnabAbdAllah Admin
Nombre de messages : 402 Jurez par Allah que vous êtes une soeur : Je jure devant Allah 'azzawajal que je suis une femme Votre niveau en arabe : Intermédiaire (connait l'alphabet au moins) Date d'inscription : 09/11/2008
| Sujet: Dénigrer les gouverneurs publiquement Dim 7 Déc - 23:40 | |
| Sur le fait de dénigrer publiquement les gouverneurs et Rois, et de sortir contre eux.
Al-Imâm Ibnoul Qayyîm al-DjawziyyahMercredi 8 janvier 2003, par Oummou Souleyman C’est un grave sujet, possédant beaucoup de bénéfices, et à cause de l’ignorance sur ce sujet, de nombreuses fautes sont apparues envers la Charî’ah... Jusqu’à ce qu’il dise, après avoir mentionné que la base de la Charî’ah est construite sur le bienfait et les profits [bénéfices, avantages] pour les serviteurs : « [...] Le Prophète (sallallahou alayhi wa sallam) a légiféré pour cette communauté l’obligation de rejeter le mal ; ansi par son rejet, le bien qu’Allâh et Son Messager (sallallahou alayhi wa sallam) aiment est obtenu. Et lorsque rejeter le mal mène à ce qui est pire [plus mauvais] et plus détesté par Allâh et Son Messager, alors il n’est pas permis de le rejeter -même si Allâh le déteste et déteste ceux qui le font [le mal]. Et c’est comme [par exemple] le rejet [inkar] des Rois et de ceux qui possèdent l’autorité, en sortant contre eux [par les armes, etc]...Afin de les combattre - car certes, ceci est la base et la fondation de tout mal [char] et de toute fitnah et ce jusqu’à la fin des temps. Et les Compagnions (radhiallahu ’anhum) ont demandé la permission au Messager d’Allâh (sallallahou alayhi wa sallam) de tuer les leaders [oumara] qui retardent la salat de son temps prescrit, en disant : « ne les tuerons nous point ? » Il dit alors : « non, tant qu’ils établissent la salat » ; et il dit également : « quiconque voit quelque chose de son leader [amîr], quelque chose qu’il déteste, alors qu’il patiente et qu’il ne lève pas sa main [contre] l’obéissance au leader ». Et quiconque réfléchit aux plus grands et aux plus petits maux qui ont touché l’Islâm, alors il verra qu’ils sont dûs à la négligence et au gâchis de ce principe, et au manque de patience quant au mal [dont on est témoin]. Ainsi, l’on cherche à en faire venir la fin [de ces épreuves] et en conséquence de cela, un mal plus grand est apporté. Et le Messager (sallallahu alayhi wa sallam) fut témoin des plus grands maux à la Mecque, et il était dans l’incapacité de les changer. En fait, lorsqu’Allâh ouvrit la Mecque aux musulmans [c-a-d : Il donna la victoire aux musulmans] et lorsqu’elle devint terre d’Islâm, il fut résolu à changer la Ka’bah et à la faire retourner aux origines sur lesquelles Ibrâhîm (’alayhi as-salam) l’avait bâtit -mais même s’il en avait la capacité, il ne le fit pas par peur que quelque chose de pire n’arrive à cause du manque de tolérance de la part de Qouraish, car ils étaient nouveaux dans l’Islâm et venaient tout récemment de quitter le Koufr [mécréance]. Et pour cette raison, il ne donna pas la permission de rejeter les leaders [oumara] par la main de l’un d’entre eux [c-a-d : par la force], à cause de la gravité de ce qui résulterait en conséquence de ceci [...] | |
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